L\'Insoluble

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Terrain3 : La Tour sur Tinée et Roure

La Tinée, c'est une vallée encore plus sauvage, qui s'enfonce loin dans les montagnes, frôle l'Argentera, pénètre le Mercantour, s'étend jusqu'à la plus haute route d'Europe à 2800 mètres lorsqu'elle passera de l'autre côté, vers Barcelonnette et le col de l'Arche.

A la Tour, exercice de dessin, encore quelque chose qu'il faut savoir faire ici et que je ne sais pas : la vue de cette frontière entre Mésozoïque et Paléozoïque, dans la zone de plis les roches sont du Crétacé, au-dessus du Permien.







Les marnes du Permien :






De temps à autre un signe de couleur :




ou d'être humain :






Vers le soir, tout le monde, ptits jeunes comme vieille dame, ne pense plus qu'à se protéger du froid, en espérant fort que nos deux professeurs des universités vont enfin faire mine de manifester un tant soit peu de lassitude, pourqu'on puisse rentrer... Mais c'est désespéré d'avance, pour l'un comme pour l'autre, secs et infatigables. On sent nettement que ce n'est pas une petite baladette comme ça qui risque de les épuiser,  ils feraient encore un bon mois  sans un battement de coeur en plus .....
Donc, on se retrouve à Roure, pour ces extraordinaires pierres toutes en foliations, schistes rouges. Roches métamorphiques, à partir de pélites chargées en oxyde de fer.














J'ai beau avoir été au paradis, la nuit tombe, le retour est endormi, il n'y a que Chris qui continue de chanter "Belle" dans le car, presque tout seul. On n'a même plus la force de protester.

Quand on revient, revoir la ville est étrange. Où sont les roches, la terre, les sols? Je cherche les affleurements, je n'en trouve pas, c'est perturbant.

Mon arrêt de tram, Garibaldi. Ma place italienne est toujours aussi belle, le soir.
Je reviens parmi les hommes.






03/02/2010
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