Octavio Paz et le Labyrinthe de la Solitude
Merci très indirect à l'acteur sensible et passionné Robert Beltran (moi être fan depuis Star Trek, mais surtout !! depuis son CD de lecture de poésie) de m'avoir amenée par hasard jusqu'à ce traité monumental qu'est le Labyrinthe (Robert Beltran et le théâtre latino-américain de Los Angeles ont créé une pièce sur ce livre, qu'ils jouent ce mois d'août).
Le labyrinthe de la solitude, qu'est-ce? un poème, un livre de philosophie, de géo-politique, de politique tout court, d'histoire?
impossible de savoir...
La seule chose que je sais, c'est que chaque phrase est entrée en moi dans cette période d'été, de chaleur, et de silence, et y tourne et retourne. Quelque chose qui, pour reprendre justement les mots de RB, nourrit l'âme, ce dont nous avons tous éminemment besoin,à n'importe quelle période de notre vie. Quelque chose, une hydre, qui envoie des filaments aux endroits les plus reculés de mon esprit.
Par exemple, lorsqu'Octavio Paz vous raconte que nos civilisations occidentales de type étatsuniens contemplent, essaient de contempler la vie, mais effacent la mort, essaient de ne jamais y penser, font, non seulement comme si les morts n'existent plus, mais presque comme s'ils n'avaient jamais existé. Or, toujours selon Paz, la mort est l'opposé nécessaire de la vie, sa contrepartie dichotomique. Si l'on ne contemple pas la mort, on ne peut comprendre la vie.
Bon. Et depuis j'essaie. Comment fait-on pour contempler la mort? La sienne, celle des autres, quoi? Ce puits terrifiant dans lequel j'ai longtemps plongé? ou autre chose? Comment fait-on...
De toute façon, j'ai seulement commencé d'en parler, je sens que j'en ai pour des années avant d'en épuiser les enseignements, si jamais ça m'arrive.
Le labyrinthe de la solitude, qu'est-ce? un poème, un livre de philosophie, de géo-politique, de politique tout court, d'histoire?
impossible de savoir...
La seule chose que je sais, c'est que chaque phrase est entrée en moi dans cette période d'été, de chaleur, et de silence, et y tourne et retourne. Quelque chose qui, pour reprendre justement les mots de RB, nourrit l'âme, ce dont nous avons tous éminemment besoin,à n'importe quelle période de notre vie. Quelque chose, une hydre, qui envoie des filaments aux endroits les plus reculés de mon esprit.
Par exemple, lorsqu'Octavio Paz vous raconte que nos civilisations occidentales de type étatsuniens contemplent, essaient de contempler la vie, mais effacent la mort, essaient de ne jamais y penser, font, non seulement comme si les morts n'existent plus, mais presque comme s'ils n'avaient jamais existé. Or, toujours selon Paz, la mort est l'opposé nécessaire de la vie, sa contrepartie dichotomique. Si l'on ne contemple pas la mort, on ne peut comprendre la vie.
Bon. Et depuis j'essaie. Comment fait-on pour contempler la mort? La sienne, celle des autres, quoi? Ce puits terrifiant dans lequel j'ai longtemps plongé? ou autre chose? Comment fait-on...
De toute façon, j'ai seulement commencé d'en parler, je sens que j'en ai pour des années avant d'en épuiser les enseignements, si jamais ça m'arrive.
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