home
ne nous méprenons pas, j'aime profondément la belle place italienne où l'on ne joue plus le Chien Jaune, et je me sens heureuse, même fatiguée, aux abords de la pâle lumière rouge, des grands mouvements et de la mer
mais
comme cela fait du bien de parler à sa vieille amie, comme sa voix est aussi ma plus ancienne maison, sort of
comme ces longues retombées de cheveux d'or ondulés aux reflets de cuivre font aussi penser à chez soi
eh bien
une image de l'entrée de Glenisla pendant la nuit d'été, c'est bien aussi
xxxxxx
On avait mis un nom sur ces images proches, la promenade aux lièvres et aux faisans,
et les forêts.
Dans la petite forêt, un arbre à écureuil et grains mâchés formait toujours des entrelacs,
on y perdait son manteau rouge mais ça formait un beau dragon,
un des ces gardiens de mystère dont on ne dit jamais le nom ni le visage.
La grande forêt lui faisait peur,
j'y allais plus souvent pour écrire et regarder de loin
les fumées rauques s'élever seules dans la nuit sombre du début d'après-midi.
Dans le village du bonheur, il y aurait toujours cette nuit verte
avec un feu de tourbe,
il y aurait toujours la suspension du temps,
il y aurait la vie,
il y aurait toujours un violon traînant qui jouerait " tae the beggin' " tout à l'heure.
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