Deuxième semaine
Fortran/SAC/Linux toujours étranges, mais plus étrangers. La montagne impressionnante de choses apprises en ces quelques jours fait ressembler mon cerveau au grenier d'une vieille maison, plein à craquer.
Evidemment, je suis contente : j'ai bien suivi toutes les instructions, réussi à produire des semblants de programmes, ils ont eu le bon goût de fonctionner, me suis pris les pieds dans le tapis des fenêtres de commande, ai oublié de mettre une ligne de titre à mon fichier de résultats, ce qui le transforme en une suite incommensurable de nombres gigantesques (bien malin qui, de l'extérieur, pourrait comprendre de quoi il s'agit).
Mais ça marche.
Enfin, ça marche... Dans le bus, quand même, une inquiétude monte : suis-je bien sûre d'avoir fait ce qu'il fallait? Est-ce que les résultats obtenus ne sont pas dus à ce que j'appelle "l'erreur du cheval blanc d'Henri IV", c'est-à-dire suis-je bien sûre que je n'ai pas mis plusieurs heures à prouver ce qui était déjà dans l'énoncé du problème?
Bon, pour ce soir, I'll call it a night, bien incapable d'en dire plus.
Mais je me rends compte que la principale chose que je vais me demander maintenant, jusqu'à lundi, c'est : Isa, peux-tu redire calmement, et dans l'ordre, ce que tu as fait exactement?
Et des myosotis, la fleur du jour...